Description de la photo : Conséquence du violent tremblement de terre en septembre 2023 au Maroc
Un violent séisme d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc le 8 septembre 2023, près de Marrakech. Le séisme a causé d’énormes dévastations, tuant environ 8 500 personnes et en blessant 5 500 autres. De petites localités, en particulier dans la province d’Al Haouz, ont été gravement endommagées en raison de structures mal construites, faisant de nombreuses victimes. Amizmiz et Tafeghaghte ont été parmi les communautés les plus durement touchées. Bien que les zones urbaines comme à Marrakech aient été épargnées, les sites historiques ont été endommagés. Le gouvernement a été réprimandé pour sa première réponse à la crise, mais les efforts internationaux et locaux ont aidé le pays à faire face.
Le 8 septembre 2023 a été un jour très sombre pour les habitants ainsi que la communauté marocaine à travers le monde. Ces derniers ont été victime d’une catastrophe naturelle inattendue. Plus précisément, ils ont été victime d’un tremblement de terre avec une magnitude de 6,8 à l’échelle Richter, qui a fait plus de 8 500 victimes, y compris 2 900 décès et 5 500 blessés. Cette catastrophe a surpris le peuple marocain car ce type de catastrophe naturelle ne se produit pas fréquemment. Lorsqu’on le compare sur l’échelle de Richter, qui est utilisée pour déterminer la sévérité du tremblement, ce dernier est classifié comme très fatal, comparable au séisme survenu en Haïti en 2010.
À 23 h 11, en pleine nuit, le tremblement a secoué l’épicentre du Maroc, près Marrakech, spécifiquement dans la province Al Haouz. Le choc principal de magnitude 6,8 a été suivi par une série de tremblements de magnitude 4,9 durant toute la soirée, détruisant des sections anciennes de Marrakech ainsi que plusieurs régions des montagnes Atlas. Ces secouements furent ressentis à Casablanca et même au Portugal et en Algérie.
L’effet de la catastrophe fut très fatal, surtout dans les petits villages dans la province Al Haouz dû aux infrastructures qui n’ont pas pu résister aux tremblements. En effet, la grande majorité des bâtiments dans cette région ont été construits en briques sans base avec renfort. Ils se sont donc effondrés très facilement et rapidement, ce qui a fait en sorte que plusieurs habitants furent enterrés sous les décombres, la majorité d’entre eux succombant de leurs blessures. La dévastation a été particulièrement grave à Amizmiz, une ville située dans les montagnes à environ 32 km au nord-est de Marrakech. Une grande partie de la ville a été détruite et le personnel d’urgence craint que jusqu’à 2 000 personnes aient péri sous le poids des débris. De plus, la ville de Tafeghaghte, située à approximativement 1,6 km d’Amizmiz, a été réduite à l’état de ruines, qui a également coûté la vie à plus de 90 de ses habitants et a complètement détruit les centaines de maisons qui s’y trouvaient.
La plupart des bâtiments de Marrakech étaient construits selon les normes modernes, donc heureusement les zones urbaines ont subi moins de dégâts. Cependant, plusieurs murs et autres structures du quartier historique de la médina, qui remonte au XIe siècle, se sont effondrés ou ont été gravement endommagés.
Les régions gravement dévastées de la province d’Al Haouz se trouvent tout au long des collines et de vallées montagneuses, rendant leur accès très difficile. De nombreuses routes de montagne de la région, ont été rendues inaccessibles par des rochers et d’autres débris causés par les glissements de terrain provoqués par le tremblement de terre. Ces obstacles ont retardé le déplacement des équipes de secours, des services d’urgence et des équipements lourds, limitant ainsi les opérations de secours. Cinq jours après le tremblement de terre, les survivants des zones séparées qui avaient besoin de matériel de secours (nourriture, eau et sang) n’avaient toujours pas reçu d’aide extérieure.
Dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre, le gouvernement marocain a été critiqué pour la façon médiocre dont il a géré la situation en cas de catastrophe. Certains survivants du tremblement de terre se sont impatientés face au manque visible d’efforts de la part du gouvernement pour faire venir l’aide d’urgence ou le personnel de recherche et de sauvetage afin de localiser les habitants coincés sous les décombres. L’administration marocaine a également été critiquée pour n’avoir accepté l’aide d’urgence que de certains pays dû à des conflits politiques.
Le gouvernement marocain a expliqué que cette décision avait été prise afin d’éviter de perturber les opérations de secours existantes par des retards sur les routes limitées de la zone affectée par le tremblement de terre. Plus tard, le gouvernement a revu sa position, soulignant que toute aide était la bienvenue, mais qu’elle devait entrer dans le pays par les moyens appropriés afin que la coordination soit la plus efficace possible. Il est important de souligner que le peuple marocain s’est uni à travers le monde en organisant des collectes de fonds, des banques de données de sang ainsi que l’aide physique d’habitants provenant de partout du pays, et ces efforts du peuple ont fait en sorte qu’il a puisse se relever rapidement de cette catastrophe. Un jour inoubliable pour le monde mais un jour à oublier pour les familles des victimes.
Crédit photo : images Google; Daily News Egypt
Amine AJENKAR, eajenkar@monusb.ca
Sources :
https://www.britannica.com/event/Morocco-earthquake-of-2023
https://www.mtu.edu/geo/community/seismology/learn/earthquake-measure/magnitude/